Fait majeur : utiliser un simulateur « acheter ou louer » permet de transformer une intuition en décision chiffrée : il compare dépenses courantes, accumulation de patrimoine et valorisation du bien pour déterminer quelle option est réellement la plus rentable.
Simulateur : acheter ou louer sa résidence principale — ce que vous devez saisir
Le point de départ est simple : la comparaison exige des hypothèses claires et comparables. Sans elles, les résultats sont illisibles.
- Inscrire le loyer mensuel actuel (charges comprises) et sa révision annuelle liée à l’IRL.
- Saisir le prix du bien, l’apport personnel et les frais d’acquisition (notaire, diagnostics).
- Préciser le taux d’emprunt (TEG), la durée du prêt et l’assurance emprunteur.
- Estimer le rendement net d’impôt de la somme que vous placeriez si vous restez locataire.
Pour estimer les prix et la dynamique locale, croisez plusieurs sources comme Seloger, MeilleursAgents, Pap.fr ou LeBonCoin Immobilier. Insight : la qualité des hypothèses façonne la décision plus que la sophistication du calcul.

Comment remplir le tableau pas à pas
Le simulateur divise l’écran en deux colonnes : à gauche l’option achat, à droite l’option location. Chaque champ doit être renseigné précisément pour que le bilan patrimonial soit pertinent.
- En location : renseignez le loyer, le taux d’évolution (lié à l’IRL) et le taux de placement prévu pour l’épargne dégagée.
- En achat : indiquez l’apport, le prix, les frais, le taux et la durée du prêt — la mensualité est alors calculée automatiquement.
- Ajoutez les charges propriétaires (copropriété, taxe foncière) et prévoyez une hypothèse de revalorisation annuelle du bien.
Si vous devez ajuster l’assurance ou renégocier le prêt, consultez un guide pratique pour savoir comment modifier son assurance emprunteur. Astuce : remplissez chaque champ en vous projetant sur la durée du prêt, pas sur un horizon court.
Hypothèses clés et erreurs fréquentes à éviter
Les simulations diffèrent surtout par trois variables : le coût du crédit, la revalorisation immobilière et le rendement des placements. Ces éléments déterminent le sens de la balance.
- Taux d’emprunt : impact direct sur la mensualité et le coût total du crédit.
- Revalorisation du bien : hypothèse annuelle à ajuster selon le marché local et la qualité du bien.
- Rendement des placements : inscrivez un rendement net d’impôt réaliste — ne le surestimez pas.
- Frais d’achat : comptez environ 7 % pour l’ancien et 3 % pour le neuf en moyenne pour les frais d’acquisition.
Pour comprendre l’impact de la taxe foncière ou des changements locaux, un article pratique détaille notamment ses effets à Paris : quel sera l’impact de l’augmentation de la taxe foncière à Paris. Rappel : une petite variation du taux d’intérêt peut modifier radicalement la décision.

Cas pratique : Clara, 32 ans, hésite entre acheter et rester locataire
Clara travaille à Lyon, dispose de 40 000 € d’apport, paie 1 100 € de loyer et envisage un bien à 320 000 €. Elle se demande s’il vaut mieux acheter sur 20 ans ou rester locataire et placer son apport.
- Hypothèses retenues pour l’exemple : taux de crédit 2,1 %, revalorisation immobilière 1,5 %/an, rendement placements 3 % net.
- Le simulateur calcule les mensualités, l’épargne investie si elle reste locataire, et le patrimoine net à horizon 20 ans.
- Scénarios à comparer : acheter maintenant vs louer et investir l’apport (avec versements réguliers).
Pour explorer des solutions de financement alternatives, renseignez-vous sur le prêt-relais ou sur les outils d’étude de rachat de crédit qui peuvent améliorer la rentabilité : évaluer un rachat de crédit immobilier. Insight : simuler plusieurs horizons (10, 15, 20 ans) éclaire souvent un choix qui paraît à tort définitif.
Interpréter les résultats : quels indicateurs regarder en priorité
Le simulateur produit plusieurs chiffres ; tous ne se valent pas. Concentrez-vous sur l’essentiel pour décider en connaissance de cause.
- Patrimoine net final (valeur du bien moins dettes) : c’est l’indicateur clef pour la perspective patrimoniale.
- Coût total (dépenses nettes sur la période) : il révèle le prix réel de l’option.
- Flexibilité : rester locataire peut offrir une capacité d’épargne plus élevée et une meilleure liquidité.
- Risques : travaux, sinistres, ou retournement local du marché immobiliseront votre capital.
Avant de signer, consultez les documents-clés et conditions financières : document d’informations clés. Et pour comprendre les conséquences fiscales de votre stratégie patrimoniale, un rappel utile sur les règles de l’impôt sur le revenu peut vous aider à anticiper l’impact net.
- Ressources pratiques pour vérifier les prix et loyers : SeLoger Neuf, Orpi, Century 21, LaCoteImmo, Foncia, Drimki.
Dernier insight : la décision ne se réduit pas à un seul chiffre. Elle combine horizon personnel, tolérance au risque et opportunités d’investissement.

Quels sont les champs indispensables à remplir dans le simulateur ?
Il faut renseigner le loyer actuel, l’évolution attendue (IRL), l’apport, le prix du bien, les frais d’achat, le taux et la durée du crédit, ainsi que le rendement prévu des placements. Sans ces données, la comparaison perd de sa pertinence.
Comment choisir le taux de revalorisation du bien immobilier ?
Basez-vous sur les indices locaux et les références des sites professionnels (SeLoger, MeilleursAgents, LaCoteImmo). Adaptez l’hypothèse selon le quartier, la qualité du bien et l’horizon : prudence vaut mieux que projection optimiste.
Que faire de l’apport si je reste locataire ?
Le simulateur suppose que vous placez l’apport ; indiquez un taux de rendement net d’impôt réaliste. Comparez placement sécurisé vs. investissement plus risqué : l’effet sur le patrimoine final peut être significatif.
Comment intégrer les frais imprévus (travaux, sinistres) ?
Ajoutez une provision annuelle dans les charges propriétaires et incluez une hypothèse de travaux tous les X ans. Cela réduit l’effet de surprise et affine la comparaison coût/avantage.
